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Interview à La Ciotat

Par ici, on parle de poésie, mais pas n'importe quelle poésie. Ici, on célèbre l'audace, la créativité et l'avenir.

Car écrire de la poésie est toujours autant d'actualité.

Jeannine Biehler répond à Frédéric Ganga, Poète de La Ciotat.

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Un très beau retour sur le recueil "Contemplation"

Suite à la fête du livre de Colmar Novembre 2021)


"On a encore pu le constater cette année à Colmar, comme ailleurs certains auteurs provoquent des queues impressionnantes.

À côté de cela les lecteurs seraient certainement mieux inspirés de s’attarder à des stands à l’évidence moins médiatisés et qui abritent des petits bijoux. 

Ainsi chez Jeannine Biehler, modestement installée à la Plume colmarienne. Merci à elle de m’avoir offert son recueil Contemplation. 

Voilà un délice dont la lecture m’a aussitôt fait penser à l’Ostinato de Louis-René des Forêts. 

Une calme rivière de mots aussi apaisée qu’apaisante. Comme le traduisit si bien Claude Diringer dans un article des DNA : « L’inspiration se laisse porter par de charmantes allitérations se jouant du ciel et de la lumière pour habiller l’instant de grâce happant le poète devant un endroit qui le séduit ».


Extraits : "N’allez pas chercher les veilleurs de chagrins, car ici, la tristesse se métamorphose en éclats de rire, en brassées d’espérance."


Gravissez les sommets des délices en aimant tout ce qui vous entoure : la terre, l’eau, les plantes, les arbres, les êtres vivants. N’oubliez surtout pas votre âme, elle en sera ravivée et sera reconnaissante de vos voyages célestes et de vos périples terrestres."


Avis de Michel Fuchs poète à Strasbourg
 

Préface du recueil "La caresse d'un rêve"

Jeannine Biehler est une fidèle des Amis de Thalie, ainsi ai-je pu être le témoin privilégié et attentif de son évolution en terre-poésie. À n’en pas douter depuis ses premiers recueils édités, Jeannine Biehler a su apprivoiser le verbe et appréhender le jeu des métaphores, s’inventant un univers littéraire riche de spiritualité, d’allégorie et d’humanité vraie. Pour Jeannine Biehler, écrire c’est aborder les rives d’une terre promise où la Vie est tout à la fois légende personnelle et devenir universel.

Ecriture destinale profondément inspirée par Dame Nature, la poésie de Jeannine Biehler possède une authentique noblesse de cœur et de ton...

Extrait de la préface de Nathalie Lescop Boesswilwald critique littéraire, présidente des Amis de Thalie, revue littéraire et picturale,

Préface du recueil "Reflets d'encre"

L’écriture poétique de Jeannine Biehler ne cesse d’évoluer, d’entrevoir des fenêtres sur des paysages toujours plus sensitifs et lumineux…

Ainsi, notre amie de plume, trouve la juste musicalité scripturale pour nous conduire sur ces chemins de traverse qui émaillent nos vies…

Femme jusque dans ses poèmes, Jeannine Biehler se fait la tendre messagère du verbe « Aimer », avec une conviction intime qui, par sa force, se mue en universalité. Mais l’auteur n’en écarte pas pour autant ces heures sombres qui revêtent toute existence, elle les évoque avec une grande sensibilité, sachant combien nos saisons d’être se tricotent de bleu et de noir aussi…

Laissons-nous embarquer sur le frêle esquif du poète qui au gré des mots/maux résistent et réinvente la vie… Jeannine Biehler s’approprie avec un réel talent ces instants de peu qui font notre quotidien, les imageant au fil de l’encre, avec bienveillance et joliesse, nous donnant à saisir le souffle poétique salvateur comme le « peu » est Tout.

À la nuit succède toujours le jour…

Merci Jeannine pour cette belle leçon d’espérance et de vie…

Natalie Lescop Boesswilwald critique littéraire.

Un hommage à la poétesse de la part d'un ami

Jeannine Biehler fait partie de ces poètes qui prennent en charge une sorte de mission purement littéraire, celle de la perpétuelle recherche subtile des mots pour le dire. Un long parcours sur le motif qui finit par payer, à force de don de soi, de générosité et de soucis de justesse. Il faut la puissance tranquille et l’élégance d’un être comme Jeannine Biehler pour parcourir un tel voyage et en tirer un essaimage de sensations aussi justes, aussi intimes, comme elle arrive à nous les offrir, dans un genre des plus exigeant qui ne souffre d’aucune faiblesse.

Mise à nu, confiance au monde, sens aiguisés à l’extrême, elle caresse la fibre bachelardienne qui est en chacun de nous et que bien souvent nous n’osons pas avouer. Son cheminement, qui se libère résolument de la règle, se fait plus subtil encore, et frôle des images qui se cachent sous la peau, sur les bords de la peau, comme elle le dit, où quelques cicatrices nous attendent, plus caressantes qu’incisives. Car Jeannine Biehler nous invite plus à la réparation qu’à la provocation. C’est courage, chez elle, à la fois courage d’aimer encore, et capacité d’aimer profondément.

Jean-Pierre Treille Auteur, romancier, nouvelliste, poète à Crest 26400

Préface du recueil "Saisons d'aimer"

Laisser mûrir les fruits savoureux du silence[1]

Lorsque Jeannine m'a demandé de préfacer son nouvel ouvrage, je ne savais pas, si je devais accepter ou pas. Non que l'idée me déplaise, loin de là, mais la tâche n'est pas facile. Car la poésie est une fleur délicate.

Tel un aveu elle se dévoile pour offrir à un éventuel observateur les couleurs que celui-ci veut bien lui donner. La fragilité des mots, la douceur des images, c'est ce qui caractérise la poésie de cet ouvrage.

J'ai de suite été happé par la beauté des saisons proposées. Saisons d'amours, certes, mais surtout saisons de vie. Le lecteur est invité à s'asseoir au bord du temps, à s'arrêter un instant pour se rappeler les rêves qu'il porte en lui, ces parties de soi qui font vibrer et rappellent que le bonheur n'est pas d'atteindre un but, quel qu'il soit, mais de laisser le bonheur venir à soi. Car peut-on vraiment aimer sans d'abord devenir celui qui aime ?

Et puis, doucement, « quand le doute habite ton cœur ; Je veille au grain et je soulève ; Le voile incertain de tes peurs... » Comme elle l'écrit si bien dans « L'attrapeur de rêve », il est temps de franchir le pas et de devenir une partie des saisons. Le devoir devient joie, l'espoir devient chemin. Certes, on se pose toujours autant de questions sur la vie, sur les tourments. Mais on sent déjà que les réponses ne seront que secondaires. La poésie se nourrit de circonstances, les mots se construisent dans l'amour.

 « Je cherche dans mon cœur le repos de son âme ; Pour verser sur le lit de l’'extrême tendresse »

« Dis-moi, sais-tu pourquoi les illusions perdues s’installent lentement en éteignant la flamme » 

La question du temps qui passe accompagne le voyageur tout au long des saisons escarpées. Aussi touchée que l'âme puisse être à la découverte d'une émotion, aussi rapidement les jours qui s’en vont altèrent les sentiments. « Ils auront épousé l’écume de leurs jours ; Pour cueillir des morceaux de rêve et de plaisir. » A quoi bon continuer alors ? Pourquoi gravir des sommets pour ne se sentir qu'abandonné sur le retour ?

Pour commencer quelque chose de nouveau, il faut faire un premier pas, ouvrir une première porte. Il ne suffit pas d'être dans une émotion pour la saisir. Il faut la dépasser afin de la comprendre en son intégralité. Ouvrir d'autres saisons, c'est rester vivant. Ne pas avoir peur de perdre ces moments. On ne peut les perdre, car ce sont eux qui nous font grandir. « Elle est la gerbe fanée ; La prunelle délavée ; De ses demain florissants »

Alors la voix s'assure une dernière fois « M’as-tu entendue ? J’ai cueilli les feuilles du vent ; Pour découvrir l’espace-temps ; Des éclairs et des ors mouillés d’orages »

Oui, je vous ai entendu car même si « nous passons notre temps à rechercher l'amour ; Alors qu'il est toujours autour de notre vie », il m'est resté, une fois le livre refermé, une irrépressible envie d'aimer.
Jean-Pascal Ansermoz, Ecrivain, Août 2013