Apprendre à dire merci au ciel, qu'il soit bleu ou constellé de pluie.

À chaque heure de la vie, apprécier ces petits bonheurs qui entrent par la porte du cœur. 

Être les ambassadeurs de la beauté du ciel qui nous couvre en restant toujours à l'écoute du pouls universel. 

Même si l’existence apporte des interrogations, l’emprise qu’elle peut avoir sur nos gestes ne peut aller à l’encontre de la volonté de vivre serein. 

Vivre en paix avec soi-même, c’est vivre en paix avec les autres, voir même avec l’univers.

Exister, c’est comme un chemin qui court à travers la montagne. Parfois, il franchit des zones d’ombres, parfois il traverse des endroits ensoleillés. Ne nous affectons pas de cette alternance de doux et de dur, de sucré ou de salé car chacun a son versant obscur et son versant lumineux. 

Chaque jour est une aventure à vivre intensément.

La vie est si courte pour passer à côté d’elle sans la prendre à bras le corps. Alors, oui, vivre chaque jour avec passion et enthousiasme, comme si c’était le dernier moment à vivre.

L’existence espère toujours revivre par la beauté de tout ce qui doit être. Elle offre du bonheur à qui sait prendre le temps de l'apprivoiser. Le plus doux destin est celui qui trace l'innocence du premier geste d'amour. Il en est le seul héros, le seul vertige à connaître.

Il y a des forces qui marchent vers le meilleur. Nos choix déterminent le mouvement qui enclenche l’élan nécessaire à l’épanouissement d’un but fixé. Tracer nos préférences sur les sillons du risque. Comme un enfant, simplement se dire : Advienne que pourra, j’y vais…

Il y a dans les bons sentiments ce doux nectar qui mérite d’être dégusté bien frais. Telle une abeille délectons-nous de ce breuvage bienfaiteur. Déguster des sensations qui animent nos rêves. 

Vivre, c’est voir le passé s’estomper dans tout ce qui n’est plus, laisser le futur arriver sans chercher à le planifier. Le présent est alors plénitude !

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À quand un monde fait d’émerveillement ?

À quand la naissance d’un esprit tourné vers l’enthousiasme et le rire insouciant ? 

Ce monde d’adultes existe sur des faux-semblants ou il n’y a plus de place pour les rêveurs. 

Qu’importe ! Osons et prenons le temps de nous émerveiller ! Réveillons-nous ! Éveillons-nous ! Émerveillons-nous ! 

À force de modernisme, le monde civilisé a perdu la flamme de l’émerveillement. Réanimer cette flamme en retrouvant le chemin magnifique de l’étonnement. 

Il y a tant de merveilles dans le monde que nous ne savons plus voir.

Les habitudes éteignent nos journées, surtout l'émerveillement. 

Sortir de son confort journalier pour contempler le monde avec des yeux tout neufs. 

Allumer en soi les lanternes du rêve et s’étonner de la beauté qui est autour de nous et en nous. 

Aborder le matin avec la fougue du commencement, dans la fraîcheur d’une source pure dévalant la journée. 

Élargir l’espace feutré des habitudes pour découvrir des horizons insoupçonnés. Tous les matins du monde réveillent le soleil et rien n’est plus précieux que de s’en apercevoir.

Saluer le jour qui s’éloigne pour laisser la nuit bercer nos rêves ! Jusqu'à ce lendemain qui reviendra vainqueur. 

À qui sait contempler ce qui l’entoure, les étoiles ne disparaissent pas le jour.

Ne jamais perdre de vue son bel esprit d’enfance, celui qui fait voir chaque merveille en couleurs d’arc-en-ciel.

En avançant sur son chemin, prendre soin de ce trésor des humbles, cette sorte de gaieté qui empêche de vieillir prématurément. 

Jeannine Biehler  Poète sur la nature auteur de poésie Provence-Alpes-Côte d'azur